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Ils avaient prévenu. Les contrôleurs aériens ont mis à exécution leur menace. L’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’Asecna, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar, avait lancé un mot d’ordre de grève. Elle réclame notamment la revalorisation des primes, ou encore la formation continue des contrôleurs.  Cela concerne 17 pays membres sur le continent. Une « grève sauvage » selon la direction de l’Asecna, basée à Dakar au Sénégal. Des tractations étaient en cours vendredi soir pour tenter de trouver une issue à la crise. La conséquence de ce débrayage se situe au niveau des annulations de vols en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Bénin ou encore au Burkina Faso. Sur les 17 pays africains concernés, « 10 centres ont fonctionné à des degrés divers», selon Louis Bakienon, directeur de l’exploitation de la navigation aérienne de l’Asecna, cité par RFI. Pas de perturbations au Tchad, en Mauritanie, au Gabon, en Guinée Bissau, en Guinée Équatoriale, et à Madagascar, précise-t-on.
Le préavis de grève court en principe jusqu’à dimanche matin. Pour l’heure, peu de visibilité pour la suite du mouvement. Les négociations se poursuivaient vendredi soir, à tous les niveaux, dans tous les pays, dans toute la communauté de l’aviation civile», assure Louis Bakienon. «La porte du dialogue reste ouverte», dit-il.

Stéphane Badobré avec RFI

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