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La 5ème réunion extraordinaire du Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement (BAD) s’est tenue les 30 et 31 octobre 2019 à Abidjan, en présence du chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara.
Au terme de deux jours de travaux, le Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement a validé la 7ème Augmentation générale du capital de la BAD (AGC VII) de 125%, qui passe de 100 milliards de dollars (50. 000 milliards de FCFA) à 225 milliards de dollars (112. 500 milliards de FCFA).

En présidant la cérémonie d’ouverture de cette réunion extraordinaire, le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara avait demandé aux gouverneurs de la BAD de prendre « la bonne décision », celle de l’augmentation générale du capital de cette institution bancaire panafricaine : « À travers le programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations-Unies et l’agenda 2063 de l’Union africaine, les Gouvernements africains affichent leurs grandes ambitions pour le développement économique et social de nos pays (..). En intégrant les priorités du continent à travers le programme des « High Five », le Groupe de la Banque africaine de développement se révèle être un partenaire stratégique de premier plan pour les gouvernements africains (…) L’une des clés du succès de ces ambitions légitimes réside dans la capacité des pays africains à mobiliser des ressources financières suffisantes et à les utiliser de façon efficiente pour réaliser la transformation structurelle de nos économies, et mettre en place les conditions d’une croissance durable et inclusive (…) L’Afrique ne pourra pas atteindre ces objectifs sans l’appui financier et l’assistante technique des partenaires bilatéraux et multilatéraux parmi lesquels le Groupe de la Banque africaine de développement occupe une place privilégiée.

À cet égard, je voudrais remercier la Banque Africaine de Développement et le président Adesina pour l’important soutien de la Banque au Programme social du Gouvernement ivoirien, à travers un appui financier, d’un montant total de 487 millions de dollars USD. Au-delà de la Côte d’Ivoire, qui a bénéficié de l’appui multisectoriel de la Banque à hauteur de 1. 730 millions d’Unité de Compte (UC) entre 2011 et 2019, c’est l’ensemble des pays africains que l’Institution a fortement soutenu. Cependant, beaucoup reste encore à faire car, selon les dernières estimations de la BAD, le déficit annuel de financement des besoins en infrastructures du continent se situerait entre 68 et 108 milliards de dollars. C’est pourquoi, le succès de cette importante rencontre permettra à la Banque africaine de développement d’accroitre ses fonds propres, d’améliorer ses ratios prudentiels et de maintenir sa notation triple A ».

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