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«Je demande aux dirigeants actuels du Mali de retourner à la légalité dans les meilleurs délais.» Devant la presse algérienne, le président Abdelmadjid Tebboune a insisté : pour sortir de la crise malienne, il faut des élections, il faut donner la parole au peuple.
Communément appelé le «Grand voisin» , l’Algérie partage 1400 km de frontière avec le Mali et c’est à Alger que l’accord de paix entre le gouvernement malien et les ex-rebelles a été signé en 2015. Dans sa sortie, le président algérien revient sur cet accord : «Tant que l’accord de paix ne sera pas appliqué, les problèmes du Mali persisteront», dit-il.
Depuis sa signature, l’application de l’accord de paix sur le terrain est poussive. Les ex-rebelles ont récemment officiellement déploré « l’abandon de l’accord » par le gouvernement malien de transition, avant de manifester « beaucoup d’inquiétude» face à la dégradation de la situation sécuritaire du pays. Les ex-rebelles de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) contrôlent toujours la ville de Kidal située au nord-est du Mali, dans une région frontalière à l’Algérie.
RFI
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