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Les événements de Nahio dans la nuit du samedi 25 octobre 2025 font suite aux appels lancés par Pulchérie Gbalet et des membres de l’opposition ivoirienne à « tout bloquer » à partir du 13 octobre 2025. Pulchérie Gbalet, présidente de l’Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI), a appelé à une paralysie totale du pays, avec suspension de toute activité liée à la campagne électorale, arrêt du travail dans tous les secteurs, fermeture des écoles, et interruption des échanges commerciaux entre les villes, hormis l’accès aux hôpitaux et cliniques. Ce mot d’ordre visait à protester contre la situation politique et dénoncer ce qui est perçu comme une dictature et un étouffement de la Côte d’Ivoire. Les conséquences directes de ces appels dans la localité de Nahio, ainsi que dans d’autres régions, ont été un blocage effectif des routes et des villes, paralysie économique partielle, et probablement des tensions avec les forces de l’ordre. Depuis l’appel au blocage lancé, les événements à Nahio ont conduit à un lourd bilan : trois morts et dix-neuf blessés ont été enregistrés à la suite de violents affrontements survenus le 25 octobre 2025. Ces violences résultent des tentatives d’un groupe d’individus, mené par Gomelin Marcelin Digbeu, d’empêcher la tenue du scrutin en érigeant des barricades pour bloquer l’acheminement du matériel électoral. Face à cela, des habitants désireux d’exercer leur droit de vote ont réagi, ce qui a dégénéré en affrontements. Parmi les victimes, Gomelin Marcelin Digbeu a été brûlé vif, deux autres personnes ont été tuées par balle, et une femme enceinte blessée a malheureusement perdu son enfant. Outre les pertes humaines, plusieurs maisons, magasins et greniers de stockage de vivres ont été incendiés pendant les violences. Sur le plan des arrestations, bien que le bilan exact n’ait pas été précisé dans les sources consultées, une enquête a été ouverte par le procureur de la République à Issia pour identifier et situer les responsabilités. Les autorités ont appelé au calme et à la reprise normale des activités dans la région. En résumé, les appels au blocage ont conduit à une crise violente à Nahio avec trois morts, dix-neuf blessés, des dégâts matériels importants et une enquête judiciaire en cours.
Par le passé, les mobilisations similaires ont conduit à des affrontements, détentions d’activistes, et parfois des violences, comme cela a été observé lors d’autres manifestations soutenues par Pulchérie Gbalet. Ces actions ont aussi engendré un climat de forte tension sociale et politique, affectant notamment la libre circulation et les activités commerciales dans les zones concernées. Il ne faut pas cacher, les appels à « tout bloquer » par Pulchérie Gbalet ont provoqué une paralysie des activités à Nahio et dans plusieurs autres endroits, une montée des tensions politiques, des interruptions des échanges et des activités quotidiennes.

Stéphane Badobré

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