« Comme je l’ai déjà écrit ici, un prophète ne vaut que par l’accomplissement de ses prophéties. C’est la Parole de Dieu elle-même qui le dit :
«Si ce que le prophète annonce n’arrive pas et ne se réalise pas, c’est une parole que l’Éternel n’a point dite » (Deutéronome 18:22).
Or, que voyons-nous aujourd’hui ? Le prophète Élie Padah a déclaré, avec une assurance déconcertante :
« Il n’y aura pas d’élection le 25 octobre prochain. S’il y a élection, c’est que je ne suis pas prophète de l’Éternel. J’engage mon ministère sur cette prophétie. »
Des paroles dites avec une conviction telle qu’elles auraient pu ébranler même les plus sceptiques.
Pourtant, il est 19h05. Les bureaux de vote ont fermé leurs portes. Les élections ont bel et bien eu lieu sur toute l’étendue du territoire national. Aucune suspension, aucun empêchement majeur. Bref, le scrutin a eu lieu.
Alors, question simple : que faisons-nous maintenant ?
Ce prophète — si tant est qu’on puisse encore l’appeler ainsi — s’est trompé. Et ce n’est pas la première fois.
Il s’était déjà fourvoyé en annonçant la victoire de Marine Le Pen en France, là où Emmanuel Macron a été réélu.
Il s’est également trompé aux États-Unis, en « prophétisant » l’élection de Kamala Harris à la place de Donald Trump.
Et aujourd’hui encore, le voilà qui échoue lamentablement sur la scène ivoirienne.
Conclusion : Élie Padah n’est pas un prophète de l’Éternel.
Nous l’invitons, humblement mais fermement, à déposer sa toge prophétique, à cesser de parler au nom de Dieu et à ne plus jeter l’opprobre sur le Seigneur.
Car c’est à cause de tels faux prophètes, arrogants et inconscients, que le monde se moque de Jésus-Christ et tourne en dérision la foi véritable.
Fin de la distraction.
Vous avez dit prophète ? Non, plaisantin inspiré par son ego ! «
Par Jean-Claude Coulibaly
































