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Le gouvernement burkinabè a raison de protester contre les soldats maliens sur son territoire estiment certains. C’est le cas de Boubacar Salif Traoré.

La colère latente est désormais visible. Le gouvernement burkinabè a protesté, mardi 19 novembre, contre l’incursion sans autorisation de militaires maliens sur son territoire. Quelques jours avant, le week-end, le chef d’état-major général de l’armée avait aussi déploré que des avions étrangers survolent l’espace national sans autorisation.

Un changement de ton de Ouagadougou sur les questions militaires compréhensible pour Boubacar Salif Traoré. Le chercheur au Centre d’étude, d’analyse et de prospective stratégique au Mali ne comprend pas la présence des militaires maliens au Faso et s’en expliquait dans la matinale info de la DW ce jeudi 21 novembre 2019. « Ces incursions sont un manque de sérieux », estime-t-il.

Nouvelle attaque dans le Nord
Le Burkina-Faso est touché depuis plusieurs mois par le terrorisme. Ce mercredi 20 novembre, un gendarme a été tué dans une attaque contre la gendarmerie d’Arbinda, dans la province du Soum dans le Nord. Les gendarmes ont riposté et tué 18 jihadistes. Du matériel a aussi été récupéré selon l’Etat-major. Sept gendarmes ont été blessés, dont deux gravement.

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