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Du 2 août au 4 septembre 2021, le gouvernement américain soutiendra le gouvernement ivoirien dans la mise en œuvre de la deuxième campagne de pulvérisation intra-domiciliaire (IRS, Indoor Residual Spraying), contre le paludisme en Côte d’Ivoire.  Selon un communiqué de presse émanant de l’ambassade des USA en Côted’Ivoire, dans le cadre du Plan Stratégique National, la campagne pulvérisera près de 60 000 maisons, touchant ainsi 200 000 résidents, dont les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans, les sous-groupes les plus vulnérables au paludisme.

« L’objectif principal de l’assistance américaine dans la lutte contre le paludisme est de sauver des vies, mais ces initiatives entraînent également un certain nombre d’avantages secondaires comme l’amélioration de l’éducation et de la productivité économique », a déclaré Joann Lockard, Chargé d’Affaires à l’Ambassade des États-Unis à Abidjan.  « Des citoyens en bonne santé peuvent aller à l’école, travailler, et utiliser davantage leurs ressources financières pour investir dans de petits commerces lorsque leurs dépenses en santé sont réduites.  Ce sont autant de raisons pour lesquelles les États-Unis sont fiers de renouveler leur soutien aux efforts ivoiriens de lutte contre le paludisme et d’autres maladies. »

Le soutien des États-Unis à cette campagne est assuré par l’Initiative du Président des États-Unis contre le paludisme (PMI, President’s Malaria Initiative), dirigée par l’Agence américaine pour le développement international (USAID), et mise en œuvre conjointement avec les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC).  Le plan stratégique national de lutte contre le paludisme de la Côte d’Ivoire met l’accent sur la pulvérisation résiduelle à l’intérieur des habitations, comme l’une des stratégies permettant de réduire le risque de contracter le paludisme. 

Depuis 2017, l’USAID a investi 100 millions de dollars en Côte d’Ivoire pour prévenir, détecter et traiter le paludisme.  Ce soutien comprend la fourniture de 5,2 millions de moustiquaires, 8,2 millions de tests de diagnostic du paludisme et son traitement, ainsi que la formation de 8 300 agents de santé aux combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine (ACT, Artemisinin-based combination therapies).

Stéphane Badobré

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