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L’Italie met à son tour un frein à « la movida »… Même si les chiffres des nouvelles contagions au coronavirus sont beaucoup moins élevés que dans d’autres pays européens comme l’Espagne et la France, depuis ces derniers jours l’Italie enregistre un rebond, surtout chez les jeunes. Le ministre de la Santé a donc signé un décret qui ordonne, à partir de ce lundi 17 août, la fermeture des discothèques et le port du masque le soir dans les lieux publics ouverts où se forment facilement des groupes. L’un des objectifs primordiaux est de ne pas retarder la réouverture des écoles prévue le 14 septembre. 

Il n’y aura plus d’exception. Toutes les discothèques en lieu clos ou en plein air devront rester fermées, au moins pendant les trois prochaines semaines. Le port du masque sera quant à lui obligatoire sur les places, dans les parcs ou sur les terrasses des cafés de 18 heures à 6 heures du matin.

Pour le ministre de la Santé, Roberto Speranza, c’est une nécessité afin d’éviter une deuxième vague de Covid-19 et de garantir la rentrée scolaire en toute sécurité.

Mais les nouveaux sacrifices demandés soulèvent un véritable tollé. « Ce sont quatre milliards d’euros de chiffre d’affaires qui vont partir en fumée et environ 400 000 emplois qui seront perdus », s’emporte le président du syndicat des gérants des boîtes de nuit, Gianni Indinni.

35 200 décès

Conscient de la crise qui affecte le secteur, le gouvernement a promis un soutien financier. Mais il restera ferme sur ses positions. L’Italie, qui compte déjà plus de 35 200 décès liés au coronavirus, doit avant tout protéger la santé de sa population.

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