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L’Iran a dévoilé des missiles, l’un balistique pouvant atteindre 1400 km de portée et l’autre de croisière, de 1000 km. Ils ont été baptisés en l’honneur d’officiers tués en janvier par Washington en Irak.
L’Iran renforce son arsenal de missiles pouvant atteindre des pays voisins. Le ministre de la Défense a assuré qu' »une attention particulière a été accordée à l’augmentation de portée des missiles ».

« En ce qui concerne les missiles de croisière, nous sommes aujourd’hui passés d’une portée de 300 à 1000 km en moins de deux ans », s’est félicité le président iranien Hassan Rohani lors d’une cérémonie télévisée d’inauguration des « projets défensifs » à Téhéran.
L’arme présentée est « le dernier missile de croisière » fabriqué en Iran. Il a été nommé en l’honneur d’Abou Mehdi al-Mouhandis, le lieutenant irakien de Soleimani, leader des paramilitaires pro-Iran, tué en janvier par Washington en Irak.

De 1000 à 1400 km de portée selon les missiles
Par ailleurs, le missile balistique « Haj Qassem » a été baptisé en l’honneur de Qassem Soleimani, puissant général des Gardiens de la Révolution, tué également le 3 janvier dans une frappe de drone américaine à Bagdad.

« Dans ce domaine des missiles balistiques à combustible solide, nous avons aujourd’hui atteint une portée de 1400 km » en fabriquant le missile « Haj Qassem », a fait savoir le général Amir Hatami, précisant que ces missiles avaient fait preuve de leur « efficacité » contre « les criminels américains ».

La télévision d’Etat a loué la vitesse du missile balistique, le présentant comme « le bras long de l’Iran pour gifler les agresseurs », et appelant les Iraniens à ne pas oublier « Aïn al-Assad », la base militaire irakienne abritant des Américains, frappée par des missiles iraniens en représailles à l’assassinat de Soleimani.

Les tensions entre Washington et Téhéran ne cessent de croître, en particulier depuis le retrait unilatéral en 2018 des Etats-Unis de l’accord international sur le nucléaire iranien et le rétablissement de sanctions américaines contre la République islamique.

F.B. avec AFP

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