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Le Fonds monétaire international (FMI) vient d’allouer 3,7 milliards de dollars en trois ans à l’Angola en soutien aux réformes structurelles engagées par Luanda.

Il y a deux ans, malgré une situation économique catastrophique, l’Angola refusait l’aide financière du Fonds monétaire international (FMI). Depuis, João Lourenço à succédé à Eduardo Dos Santos à la présidence, promettant à ses concitoyens un miracle économique qui se fait toujours attendre. Faute de recettes budgétaires suffisantes, le gouvernement n’a pas les moyens de ses ambitions.

L’enveloppe du FMI devrait lui redonner une marge de manoeuvre et permettre, entre autres, d’alléger le poids de la dette et de poursuivre les réformes structurelles. La monnaie, le kwanza, a été dévaluée. Les entreprises publiques ont commencé à être assainies et le gouvernement a enclenché la lutte contre la corruption et la fuite des capitaux. Des dizaines de milliards de dollars dorment en effet sur des comptes à l’étranger. Une amnistie fiscale a été promise à ceux qui les rapatrient pour investir dans l’économie.

L’enveloppe du FMI va aussi aider à améliorer le niveau de vie des Angolais dans un pays où l’inflation atteint 20%. Le pays est plongé dans sa troisième année de récession consécutive. Le pouvoir d’achat diminue. L’Angola, véritable puissance pétrolière, est aussi le pays le plus inégalitaire du continent.

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