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Il aura passé 20 jours à l’isolement dans l’une des cellules de la prison de la Santé à Paris. La cour d’appel de Paris a ordonné ce lundi 10 novembre 2025 la remise en liberté de Nicolas Sarkozy, incarcéré suite à sa condamnation au procès libyen, et l’a placé sous contrôle judiciaire. Lors de l’examen de sa requête lundi matin, le parquet général avait requis la sortie de prison sous contrôle judiciaire de l’ex-président, qui comparaissait en visioconférence depuis la prison de la Santé.

Nicolas Sarkozy a été condamné le 25 septembre à cinq ans de prison ferme pour « association de malfaiteurs » dans le procès libyen.

Pas de contact avec Darmanin
La cour a également ordonné plusieurs interdictions à son encontre, notamment une interdiction de sortir du territoire, une interdiction d’entrer en contact avec d’autres prévenus, et une interdiction d’entrer en contact avec le ministre de la Justice en exercice. Gérald Darmanin, dont il est proche, lui a rendu visite en prison(nouvelle fenêtre) en détention le 29 octobre. Un geste très critiqué(nouvelle fenêtre) par la profession. Si ces interdictions ne sont pas respectées, il pourrait y avoir une révocation du contrôle judiciaire, a averti le président.

La levée d’écrous se fera dans la journée, a-t-il précisé. Après avoir annoncé la décision de la justice, le magistrat a demandé à Nicolas Sarkozy s’il avait quelque chose à ajouter. « Non, Monsieur le président », a simplement répondu ce dernier.

« C’est une étape », réagit la défense
« C’est une application normale du droit, du Code de procédure pénale. C’est une étape. La prochaine étape, c’est le procès en appel et notre travail désormais, à Nicolas Sarkozy et à nous, c’est de préparer cette audience d’appel », a réagi Me Ingrain, l’un des avocats de Nicolas Sarkozy.

Louis Sarkozy et Giulia Sarkozy ont réagi dans la foulée, postant le même message à quelques minutes d’intervalle : « Vive la liberté », message accompagné de chacun d’eux enfant aux côtés de leur père.

 

Avec TF1

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