En Guinée-Bissau, un coup d’État a eu lieu le 26 novembre 2025, alors que le pays attendait les résultats des élections présidentielle et législatives tenues dimanche 24 novembre. Des militaires ont pris le contrôle total du pays, suspendu le processus électoral et fermé les frontières.
Le président sortant Umaro Sissoco Embalo a été arrêté par des militaires armés, ainsi que plusieurs hauts responsables, alors que deux candidats revendiquaient la victoire sans que les résultats officiels ne soient encore publiés.Les militaires ont investi la principale route menant au palais présidentiel à Bissau, la capitale, et des tirs ont été entendus près du palais ainsi que près des ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères. Le contexte est marqué par une forte incertitude et une longue histoire de troubles politiques dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, qui a connu plusieurs coups d’État depuis son indépendance. Le président Embalo était donné favori, mais son principal adversaire, Fernando Dias da Costa, revendiquait aussi la victoire, tandis que le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC) avait boycotté l’élection. Ce nouvel épisode intervient dans un climat tendu et instable, avec des revendications de victoire contradictoires et une situation politique fragile. La communauté internationale et régionale restent à l’affût face à la crise que cette prise de pouvoir militaire pourrait engendrer dans le pays.

































