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La Commission des affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale a examiné puis adopté, le projet de loi de Finance portant budget de l’Etat pour l’année2019.

Ce projet de budget 2019 s’équilibre en ressources et en charges à 7 334 343 007 906 FCFA, en hausse de 8,6 % par rapport au budget 2018, d’un montant de 6756.257.616.332 FCFA.

Les prévisions de recettes fiscales, fixées à 3 669 088 661 629 FCFA, reposent sur la poursuite des réformes en matière fiscale et douanière, la modernisation de l’administration financière, le renforcement du contrôle fiscal et les efforts continus de productivité des services de recouvrement.

Les prévisions de mobilisation sur les marchés monétaires et financiers régionaux et internationaux s’élèvent à 1 428 992 695 130 FCFA.

Les concours des partenaires extérieurs, attendus à 1 319 897 162 090 FCFA, sont constitués de 379 649 355 080 FCFA d’appuis budgétaires, 780 400 400 000 FCFA d’emprunts-projets et 159 847 407 010 FCFA de dons-projets.

Les dépenses du projet de budget 2019 reflètent les priorités du Gouvernement traduites dans le PND 2016-2020 dont les principaux axes stratégiques se présentent comme suit. Il s’agit du renforcement de la qualité des institutions, de l’accélération du développement du capital humain et du bien-être social, de l’accélération de la transformation structurelle de l’économie par l’industrialisation.

Il s’agit également du développement des infrastructures harmonieusement réparties sur le territoire national et la préservation de l’environnement et enfin du renforcement de l’intégration régionale et de la coopération internationale.

Par ailleurs, les échéances prévues en 2019 au titre de la dette publique s’élèvent à 1 821 447 101 310 FCFA.

Elles concernent la dette intérieure pour 1 062 354 217 808 FCFA et la dette extérieure à hauteur de 759 092 883 502 FCFA.

Les charges de personnel ont augmenté par rapport au budget 2018. Elles sont passées de 85 458 273 42 FCFA à 1 720 822 735 241 FCFA.

Cette augmentation est liée notamment à la prise en compte de l’impact financier des recrutements nouveaux (17 226 agents) des avancements et des promotions ainsi que de la deuxième tranche du stock des arriérés d’avancement des fonctionnaires.

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