PARTAGER

A l’occasion de la première édition de la finale du concours Génies littéraires qui aura lieu ce 12 novembre 2021 à la Bibliothèque nationale au Plateau, ivoireactu.net s’est entretenu avec Michèle Koffi, la commissaire générale dudit concours.

Qu’est-ce qui vous a motivée, inspirée à lancer ce concours génies littéraires?
La naissance de Génies Littéraires est partie d’un constat. Nous, en tant que enseignants, nous avons constaté les difficultés que les élèves ont pour s’exprimer convenablement, à orthographier les mots. Ces derniers respectent à peine le code de la langue française. D’où la naissance de ce concours afin de susciter le goût de la littérature chez eux.

Avez-vous le sentiment que les langues maternelles ne sont assez promues en Côte d’Ivoire?
Nous dirons qu’à ce niveau beaucoup reste à faire, de nos jours certains enfants et jeunes surtout ceux de la capitale peinent à parler leurs langues maternelles.

En quoi ce concours est une opportunité pour les jeunes talents?
Nous pensons que ce concours est une opportunité pour les jeunes talents en ce sens qu’ils apprendront à mieux s’exprimer. La langue française est transversale et nous en avons besoin pour beaucoup de choses.

Quels sont les critères d’éligibilité?
Nous allons sur la base du rendement en français, les meilleures moyennes en français sont sélectionnées.

Comment postuler?
C’est très simple! Il suffit d’avoir de très bonnes moyennes en français puisque c’est une émulation en « Génies ».

Expliquez-nous comment le jury a travaillé pour arriver au choix de ces lauréats que vous récompensez ce 12 novembre?
Nous avons sillonné les lycées et collèges à Abidjan, Aboisso et Jacqueville et c’est au cours de ces manches que certains se sont distingués par leur niveau de maniement de la langue française.

A quel accompagnement auront droit les lauréats pour ne pas que leur génie littéraire ne s’éteigne en chemin? Quelle plate-forme de promotion leur offrez-vous?
Pour la récompense des « Génies », nous offrons des manuels scolaires, des dictionnaires, des livres afin de renforcer leurs connaissances livresques, nous souhaitons faire plus mais nous sommes un un peu essoufflés raison pour laquelle nous ne cessons de solliciter auprès de notre ministère de tutelle un appui.

En quoi votre structure participe au rayonnement de la littérature en Côte d’Ivoire?
C’est un peu prétentieux de notre part d’affirmer que nous contribuons au rayonnement de la littérature en Côte d’Ivoire mais une chose sûre, nous essayons à notre niveau d’apporter notre pierre à l’édifice de la littérature.

Quels sont les projets de votre organisation à court et moyen termes?
Notre projet à moyen terme, c’est l’implantation de Génies Littéraires dans les lycées et collèges du pays et nous souhaitons que notre ministère de tutelle nous accompagne.

Entretien réalisé par Stéphane Badobré

PARTAGER