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Le Tribunal arbitral du sport (TAS) annule la décision de la Confédération africaine de football (CAF) de faire rejouer la finale retour de la ligue africaine de football du 31 mai remportée l’Espérance Sportive de Tunis et le Wydad Athletic de Casablanca (WAC) du Maroc, précise l’institution dans un communiqué publié mercredi.

Le tribunal estime, dans son argumentaire que le comité exécutif de la CAF n’est pas compétent pour prendre cette décision et préconise que cela soit laissé à l’appréciation des organes compétents de l’instance confédérale.

Mieux, le TAS souligne qu’il « appartient désormais aux organes compétents de la CAF » d’examiner les incidents survenus lors de la finale polémique disputée le 31 mai et de « décider si le match retour de la Ligue des Champions CAF 2018/19 doit être rejoué ou non ».

Le 5 juin, la CAF prenait la décision d’annuler le sacre de l’Espérance de Tunis après sa victoire de (1-0), en finale retour de la ligue des champions suite à une réserve formulée par la Fédération royale de football du Maroc, auprès de l’instance continentale pour les injustices subies par le WAC avec la complicité du trio arbitral conduit par le gambien Papa Gassama.

L’Espérance Sportive de Tunisie qui avait été déclarée vainqueur de cette coupe, le 31 mai, sur ses installations, suite à une partie qui n’était pas arrivée à son terme, est sommée par la CAF de rendre le trophée et les médailles d’or octroyées aux joueurs et encadreurs, à la fin du match.

Le club tunisien saisit alors la TAS pour contester cette décision. Son adversaire du WAC en fait de même.

Pour les faits. Le 31 mai, jour de la finale retour, à Tunis, à la 60è minute, le WAC qui était menée (0-1) assure la jonction. Mais, contre toute attente, le but est invalidé sur recommandation du juge de touche qui dit avoir vu une position irrégulière de hors-jeu du buteur marocain.

Le WAC demande de recourir à la VAR (assistance vidéo) mais on leur fait entendre que le système est défaillant. Le Maroc voit en cela un complot vu qu’il avait été lésé par l’arbitrage au match aller. Le juge central (un égyptien), pour la circonstance, venait d’écoper de six mois de suspension.

Le représentant marocain refuse de revenir sur le terrain malgré la médiation du président de la CAF, Ahmad Ahmad, descendu sur le terrain pour parlementer avec les deux parties concernées. Après 90 minute d’attente, l’arbitre gambien siffle la fin du match et déclare l’Espérance de Tunis vainqueur de l’édition 2019.

Le WAC saisit alors la CAF et demande la reprise de la partie sur terrain neutre. Il obtient gain de cause mais sa joie sera de courte durée car le club tunisien décide de recourir au TAS.

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