PARTAGER

Nissan confirme faire l’objet d’une enquête de la part du gendarme américain de la Bourse, la SEC, à propos de la rémunération de ses dirigeants aux Etats-Unis. Le groupe japonais est déjà dans le collimateur de la justice japonaise depuis l’arrestation de son ex-président Carlos Ghosn sous le soupçon de malversations financières. Nissan dit coopérer pleinement avec l’autorité américaine.

La SEC, le gendarme américain de la Bourse, veut savoir si Nissan a déclaré le montant exact des rémunérations de ses dirigeants. Et si le constructeur japonais a mis en place aux Etats-Unis les contrôles nécessaires pour éviter des abus.

Nissan a été inculpé au Japon, en tant qu’entité morale, pour avoir remis aux autorités boursières japonaises des rapports qui ne reflétaient pas le montant des rémunérations de Carlos Ghosn.

L’ex-patron de Nissan est soupçonné d’avoir dissimulé la moitié de ses revenus durant huit ans. Avec l’aide de son bras droit, l’avocat américain Greg Kelly.

Irrégularités hors des Etats-Unis, par des entreprises installées sur sol américain

Aux Etats-Unis, Nissan possède plusieurs usines, notamment dans le Tennessee où Greg Kelly a commencé sa carrière chez le constructeur japonais. Les deux hommes rejettent les accusations portées contre eux.

Selon l’agence Bloomberg, la SEC, l’autorité boursière américaine, estime avoir le droit d’enquêter sur des irrégularités commises en dehors des Etats-Unis par des entreprises comme Nissan installées sur sol américain.

D’autant que les actions de Nissan peuvent être échangées aux Etats-Unis par le biais de certificats, des ADR, afin de rendre ses titres accessibles aux investisseurs américains.

PARTAGER