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Laurent Gbagbo, fondateur du Front populaire ivoirien aurait confié à l’un de ses visiteurs de la prison de Scheveningen là où il est incarcéré, qu’il serait temps pour Pascal Affi N’Guessan, de quitter le FPI, et de créer son propre parti.

L’information fait le tour de la toile depuis, le dimanche 09 décembre 2018 et reprise par bon nombre de sites d’information. Selon nos sources, le pensionnaire de la prison de Scheveningen ne voudrait plus de son ex premier ministre, Pascal Affi N’guessan, dans les rangs du Front populaire ivoirien (FPI). Mieux, le fondateur du parti à la rose lui aurait demandé de « laisser tranquille » le parti, au motif que cette formation politique serait un instrument de combat pour la souveraineté ivoirienne et africaine et non le contraire.

Notre source révèle en effet que l’ancien président ivoirien (2000 et 2011), aurait confié ce message à M. Emmanuel Golou, président de l’international Socialiste zone Afrique, à l’issue d’un entretien, lors une visite d’amitié, dans sa cellule à la Haye. »Camarade Emmanuel GOLOU, je reçois beaucoup de bonnes visites de personnalités du monde entier. Mais, la tienne me va droit au cœur, car il s’agit là de notre famille de Socialistes Africains. Dis aux Camarades que je vais très bien moralement, physiquement et surtout je tiens debout pour la suite du combat. C’est le lieu pour moi de te demander de bien vouloir dire à mon ex premier ministre Pascal Affi N’guessan de créer son propre parti politique. Il faut qu’il ait le courage de laisser le FPI tranquille. Le FPI est un instrument de combat pour la Souveraineté ivoirienne et africaine », a rapporté notre informateur.

Faut-il rappeler que depuis 2014, une crise aigüe secoue le Font populaire ivoirien. D’un côté la branche légaliste dirigée par l’ex premier ministre Pascal Affi N’guessan et de l’autre l’aile dure dirigée par Feu Abou Drahamane Sangaré surnommé le ‘’Gardien du temple’’, ex-vice-président de cette formation politique. A l’annonce de son décès (Abou Drahamane Sanagaré), depuis la Haye, Laurent Gbagbo avait décidé, via un courrier signé Assoa Adou, de reprendre les rênes du FPI .

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