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La régulation est au cœur des enjeux de l’usage judicieux des technologies financières. C’est à travers la régulation, en effet, que l’utilisation des FinTech pourrait être plus sécurisée.

C’est la raison pour laquelle, la question de la régulation, ainsi que la supervision des FinTech, a été inscrite au menu d’un panel à la Conférence internationale, ouverte, ce jeudi 30 octobre 2019, à Dakar, au siège de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).

Les technologies financières (FinTech), les défis qu’elles posent, les opportunités et perspectives qu’elles portent pour les pays en développement, sont les thématiques principales de cette rencontre de deux jours.

Inclusion financière, stabilité financière, intégrité financière et la protection du consommateur sont autant d’éléments qui interviennent dans la régulation. Selon Matthew Saal de la Société financière internationale (SFI), panéliste, la régulation et la supervision restent des défis majeurs dans le domaine des FinTech.

Le pendant de l’inclusion financière, c’est la sécurité financière. C’est le postulat à partir duquel Mariachiara Malaguti, conseiller juriste senior de la Banque mondiale, évoque la nécessité de la réglementation dans les technologies financière (FinTech).

La question de la monnaie digitale émise par les banques centrales et monnaies virtuelles a été l’autre thématique abordée lors du premier panel de l’après-midi.

Introduire la monnaie digitale n’est pas un projet facile à mettre en œuvre pour les Banques centrales même si les projets dans ce sens sont multiples.

La Suède et la Chine en ont même développé, a expliqué le Gouverneur de la Banque Centrale de Gambie dans une intervention. Cependant, il note que la réalisation n’est pas du tout simple. Il se pose, par ailleurs, une question de confiance des usagers.

Même si le processus de digitalisation semble amorcé et irréversible, il est à noter que les populations font encore beaucoup confiance à la monnaie fiduciaire, ont fait remarquer certains participants.

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