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En parallèle d’une stratégie gouvernementale d’augmentation des capacités de transformation du cacao au niveau industriel, des petites structures de transformation se développent également en Côte d’Ivoire. La production est destinée au marché local et à la vente directe qui connaît une relative expansion.

Avec notre correspondant à Grand-Bassam, François Hume-Ferkatadji

60, 70, 90 ou 100 % de cacao… Les tablettes de chocolat noir disposés sur une grande table en inox ont la particularité de ne pas contenir de matière grasse ajoutée. Ouvert il y a un peu plus de trois ans avec quatre salariés, la petite structure compte désormais dix personnes pour torréfier, concasser, broyer et concher les fèves de la région du Sud-Comoé.

Le directeur de l’atelier de transformation ChocoPlus, Hervé Dobinou, défend cette manière artisanale de transformer les fèves et encourage les producteurs à faire de même : « Les petites entreprises comme les nôtres qui ont commencé à le faire permettent de faire comprendre aux gens que c’est possible de fabriquer du chocolat sur place. Nous apprenons à des personnes à transformer le cacao même à la main, sans même avoir besoin de machines. Donc, même dans les champs, dans les plantations, il y a des personnes désormais qui essaient de faire la transformation du cacao ne serait-ce que primaire sur place, ne serait-ce que pour avoir du chocolat granuleux et le consommer. »

Travailler avec des variétés locales

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