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Le dimanche dernier, 19 janvier, Allah Thérèse nous a quittée. Cette disparition brusque a surpris plus d’un Ivoirien. En attendant le programme officiel des obsèques de celle qui a défendu la musique du terroir baoulé jusqu’à son dernier souffle, des interrogations sur ses dernières volontés font surface. En effet, dans des propos rapportés par l’Agence ivoirienne de presse (Aip), Prince La Loi, fils de N’Goran La Loi, révèle que sa mère a toujours eu une idée nette du lieu où elle souhaite être mise en terre. « De son vivant, maman disait que son corps n’appartenait pas à Gbofia. Elle souhaiterait qu’on l’enterre auprès de son époux. Et que ses traces sont à Konankokorékro. Elle disait que c’est grâce à son mari qu’elle a eu le succès. Il est donc important qu’on l’enterre auprès de mon père », a-t-il révélé. Cette volonté sera-t-elle respectée ? La question mérite d’être posée. Car, en effet, au lendemain de la disparition de l’icône de la musique traditionnelle baoulé, sa dépouille a été immédiatement transférée à Abidjan. Au grand désarroi de sa communauté. L’on a appris également que ses obsèques seraient prises en charge par l’Etat. Tiendra-t-on compte de la volonté de la chanteuse et de l’avis de sa communauté, ses parents notamment, lors des obsèques ? Espérons-le.

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