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Ce lundi 4 avril 2022, j’ai déposé au parlement Ivoirien, deux propositions de lois.

L’une porte sur la constitution dont je souhaite que le parlement modifie les articles 32, 55, 62, 76, 78, 79, 80, 172, 178.

L’autre porte sur le code électoral dont je veux que le parlement modifie les articles 43, 54, 55, 70, 77, 158 et 186.

La conférence des presidents se réunira bientôt et j’espère qu’elle retiendra ces deux propositions dans le calendrier des textes qui seront examinés au cours de la session ordinaire qui s’est ouverte le 1er avril dernier.

Je souhaite que l’occasion soit donnée de faire un débat sur ces propositions de lois afin que le peuple de Côte d’Ivoire en soit informé. 

Je souhaite que les députés de Côte d’Ivoire adoptent ces textes pour offrir à notre pays, une constitution et un code électoral qui nous réconcilient autour des valeurs républicaines et des aspirations profondes de notre peuple qui veut vivre en paix et exiger de ses dirigeants, ce qui lui revient de droit en termes de développement, de sécurité.

Je reste persuadé que la politique dans notre pays ne peut pas indéfiniment être l’affaire d’une poignée d’individus qui se battent par populations interposées pour la conquête ou la conservation du pouvoir pendant des décennies jusqu’à leur mort.

 Nous devons exiger qu’il y ait une retraite du jeu politique. Nous devons exiger qu’il y ait une obligation de former la relève et d’offrir aux nouvelles générations des perspectives plus heureuses.

Parce que, comme le disait Honoré de Balzac, « aucune génération n’a le droit d’en amoindrir une autre ».

 Parce qu’on fait de la politique pour servir les gens. Non pour leur causer du tort ou les plonger dans les tourments.

Quelle que soit la suite qui sera donnée à mes propositions de lois, je pense avoir fait mon devoir d’élu de la nation.

Dieu bénisse notre pays.

ASSALE TIEMOKO ANTOINE

DÉPUTÉ DE LA NATION.

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