La mairie de Cocody a réagi ce mardi 29 juillet 2025 à la polémique sur la taxation appliquée à l’événement « Le Grand Cassé Balle ». Dans un communiqué, l’administration précise que les taxes municipales sont réglementées et doivent être payées même pour une activité se déroulant dans une zone franche comme l’université.
Pour l’édition 2024, rapportent certaines sources, les taxes se montaient à 2.124.000 FCFA avec un forfait accordé à la promotrice, et pour 2025, la facture estimée pour 200 exposants est de 6.184.000 FCFA, réduite à un forfait de 2.184.000 FCFA accordé par la mairie. Tout comme les arriérés de 2024 avec pénalités s’élèvent à 2.648.000 FCFA, ce qui porte le montant total dû à 4.868.000 FCFA et non 8.000.000 FCFA comme circulé.
La mairie souligne que ces taxes concernent les activités générant des bénéfices, selon les textes législatifs en vigueur.
Une taxe collectée au nom de l’État, reversée au Trésor public
« La totalité des sommes collectées – y compris les taxes perçues auprès des organisateurs d’événements-est immédiatement reversée dans les caisses du Trésor public. selon le principe d’unicité des caisses de rÉtat.
Aucun agent municipal, aucun élu, pas même le Maire, ne conserve ces fonds. Il s’agit de ressources publiques destinées à financer les investissements collectifs: routes, écoles, hôpitaux, éelairage publie, sécurité… », écrit la mairie.
Elle insiste aussi sur le fait que la perception de ces taxes est encadrée par la constitution, le code général des collectivités territoriales et le code général des impôts, qui incluent diverses taxes comme la taxe de voirie, de publicité, de séjour, ainsi que les taxes d’occupation du domaine public communal et les taxes sur les activités foraines.
Ainsi, la mairie justifie cette taxation comme une obligation légale et non une pénalisation arbitraire de l’événement, ce qui a suscité des tensions avec la promotrice et certains participants.
Stéphane Badobré