PARTAGER

La présidente du Conseil national des droits de l’homme (Cndh) a dénoncé les violences juvéniles faites aux enfants dans certaines régions du pays. C’était devant des sénateurs ivoiriens pour une séance d’information parlementaire le mercredi 4 août 2021 à la Fondation Félix Houphouët Boigny à Yamoussoukro.

Namizata Sangaré donnait les détails d’une enquête qui a permis de produire un document qui montre plusieurs actes de violences juvéniles. Ce qui pourrait avoir un impact sur la sécurité et la paix sociale. «La résurgence et les nouvelles manifestations de ce fléau qui transcendent désormais les grandes métropoles alertent sur l’avenir de notre jeunesse, les droits des populations à vivre dans la sécurité, la paix et la tranquillité», a-t-elle indiqué.

La région la plus touchée est celle du poro, selon la présidente du Cndh. «Ils s’adonnent au vol à la tire ou à l’arraché et à la destruction de vies. Ils sont des vecteurs de la violence et portent atteinte à l’intégrité physique de l’être humain et favorisent l’instauration du gangstérisme dans la cité du Poro», a-t-elle déploré avant de solliciter le Sénat ivoirien en vue de lutter efficacement contre ce phénomène à travers la sensibilisation des jeunes, des familles, des communautés sur les dangers de l’extrémisme violent.

A l’instar de cette violence juvénile, la recrudescence des violences basées sur le genre a été aussi l’une des questions abordées par l’hôte des sénateurs.

 

Soudan Bambara

PARTAGER