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« … On va reprendre les élections 20 fois, notre liste gagnera 20 fois. Tout Bassam se retrouve sur cette liste. Tous les partis politiques se retrouvent dessus. Comment peut-on battre tous les partis politiques réunis sur une liste, ici à Bassam (…). Comme on ne peut le faire, la seule chose qui reste, c’est de braquer (…)? On dit que je suis mauvais perdant. Si tu as perdu, tu as perdu, mais si tu n’as pas perdu, qu’on t’a volé, ce n’est pas la même chose (…) Aux élections du 13 octobre 2018, les résultats qui ont été proclamés à Abidjan, celui qui a eu 9000 voix à Bassam, a eu 8000 à Abidjan et celui qui a 8000 a eu 9000 (…) Si j’avais vraiment perdu le 13 octobre 2018, la Cour suprême, n’aurait pas autorisée la reprise des élections (…). Voici la décision de la Cour suprême concernant l’élection du 13 octobre 2018: « Considérant que 6 commissaires centraux, superviseur de la Cei dans une observation, adressée le 19 novembre à la Chambre administrative que la Cei centrale ne dispose d’aucun procès-verbal physique de la circonscription électorale No 26 de la commune de Grand-Bassam et que la commission centrale, dans sa session du 6 novembre 2018, rejette le mémoire proposé par le superviseur (C’est-à-dire qu’eux-mêmes rejettent ce que la dame superviseur est venue faire ici. Donc, il n’y a pas de PV). Conclu que le processus de proclamation des résultats à Grand-Bassam n’a pas respecté les procédures techniques et administratives, validés par la Commission centrale et consignés par le mode opératoire. On ne sait pas où ils ont envoyé les PV de Bassam. C’est la Cour suprême qui dit ça. Considérant de ce qui précède, que les résultats annoncés dans ces circonscriptions ne présentent pas un caractère de sincérité »(…) Mais, les gens continuent de dire qu’ils ont gagné. (…) S’ils avaient réuni les PV, on allait recompter et on allait savoir que c’est moi qui ai gagné, c’est pourquoi, les PV ont disparu (…) Quelle est cette fébrilité ? (…). Quand on a repris les élections le 16 décembre 2018 vers 16h, ils ont vu qu’ils allaient perdre encore. Et comme ils ne peuvent plus faire disparaitre les PV, Ils ont décidé de déchirer les PV (…) Mais quand tu veux « gnagami », il faut agir un peu intelligemment. Tu « gnagami », même là où moi-même, j’ai voté, où ma femme a voté, où ma fille et ma belle-sœur ont voté. Donc, moi-même, ma voix n’est pas prise en compte. Plus grave, c’était à Petit-Paris. Parce que là, on a fini de voter, on a compté, on a eu les résultats. Ils savent que je suis en tête. Il ne restait plus que le PV à signer. Un endroit où tout est fini, on a dépouillé, on a compté, moi, j’ai gagné, comment je peux envoyer encore des gens là-bas pour aller casser. Je ne comprends cette logique (…) Ils disent des choses qui n’ont pas de sens. Mais quand ils faisaient ça, les observateurs étaient là, l’Union européenne était là, l’Ambassadeur des Etats-Unis était là, la presse était là. Ça s’est passé devant eux. Ils ont pris des photos. Donc, ça là, c’est trop gros. Ça s’est passé devant des étrangers, eux-mêmes, ils ont vu (…) Au Fdfp, au 1er tour, j’avais autour de 340 voix, il avait 151 voix. Ils ont cassé ce lieu de vote au 2ème tour. A l’Epp Bassam 1 et 2, j’avais 638, il avait 132, ils ont cassé au second tour. Au collège moderne, j’avais 1047, il avait 100 et quelques. Dans des endroits où j’ai gagné au premier tour, est-ce logique que j’y opère des casses au second tour ? (…) Ils disent qu’ils ont gagné encore, d’être fair-play. Pendant la campagne, ils ont dit si on recommence 10 fois, eux ils vont gagner 11 fois. Maintenant qu’on a recommencé une fois seulement, vous dites que vous êtes fatigués (…) mais dans ce pays, ce n’est pas la première fois qu’on reprend trois fois, une élection. On a vu ça dans d’autres villes (…) C’est compliqué pour eux, donc ils disent : on est fatigué. Ils font des marches (…). Au premier tour, il y avait 42000 inscrits le 13 octobre et puis la Cei déclare 35000 au second tour, le 16 décembre. Il y a Dieu dedans. Ils agissent et eux-mêmes se mélangent. Et les 7000 autres sont-ils devenus des revenants tout à coup? Moi-même, je ne suis pas dedans, j’ai été jeté aussi (…) C’est une affaire qui est trop bizarre. Ezaley, c’est esprit vraiment (…). Ce sont les mêmes-là qui cassent le maquis « la Plage ». Mais, on sait qui a cassé. J’ai pris un huissier pour constater. Je ne reste pas dans magnans pour enlever magnans. Ça c’est pour me détourner de mon objectif principal. Mon objectif principal, c’est l’élection. On va reprendre, je vais gagner, je vais venir m’asseoir à la mairie et on va se voir (). Ils se sont aussi attaqués à mes posters(…)Ce qu’ils doivent savoir, c’est que moi, je suis esprit, on ne s’attaque pas à quelque chose qui m’appartient. Je dis ça, je ne dis pas autre chose, on les connait (…). Il y a eu un cas de reprise des élections à Lakota. Je vous lis la décision:  » Considérant que dans l’instruction du dossier, il ressort également que des urnes ont été saccagées et incendiées au groupe scolaire de Lakota 1 et 4 et à l’Epp Gbahiri où les résultats de vote ont été invalidés par la Cei (la différence entre les deux candidats était de 2465). Les faits sus-dessus relevés quels qu’en soient les auteurs, ont, par leur gravité, empêché de nombreux électeurs d’exercer leur droit de vote et par conséquent, ont altéré la sincérité du scrutin ». C’est ce que la Cour suprême a dit, il y a un mois pour Lakota. Donc, on reprend à Lakota. Est-ce qu’on n’a pas repris à Lakota ? (…) Ici on casse des urnes. Il y a combien de milliers de différence et puis là-bas, on reprend et ici, on ne va pas reprendre ? (…)Après avoir parlé, je ne parlerai plus. On va se préparer pour les élections. C’est ça qui est plus important (…)le recours a été fait, parce que simplement le décompte qu’il y a aujourd’hui, c’est 900 voix et il y a près de 6000 personnes qui devaient voter, qu’on a exclues. Y compris moi (…) il ne faut pas avoir peur, il faut vous préparer pour qu’on aille aux élections. Et cette fois-ci, premier « gaou » n’est pas « gaou », deuxième « gaou » n’est pas « gaou », c’est troisième qui est « gnata » (…). Ils ont mélangé, après ils ont cassé, il reste quoi encore? On est avec eux maintenant. Esprit, je suis dans leur cerveau même (…) Normalement on a été élu le 13 avril et les résultats ont été proclamés le 21 avril. Donc, le 21 avril 2013-21 avril 2018, ça fait 5 ans, donc le mandat est terminé. C’est 5 ans le mandat. Le gouvernement a pris une décision en conseil des ministres pour dire que le mandat est prorogé (…) Jusqu’à la fin de l’année (…). Après le 31 décembre, si je signe un acte de naissance, ce n’est plus valable. Idem pour un acte de mariage. C’est comme ça qu’il faut comprendre. Il y en a qui ont dit qu’on venait les installer (…). Le gouvernement aurait pu prolonger, mais il a préféré et ça c’est légal aussi dans notre cas de mettre en place une délégation spéciale présidée par le préfet. Ce qui est différents du cas du Plateau ou un conseil municipal est élu et attend tout simplement d’être installé. Ils ne sont pas maire. Ils gèrent les affaires courantes (…). Ils ont fixé un délai de 3 mois, mais ça peut prendre fin, eux-mêmes l’ont dit en deux semaines, en un mois. Dès que l’élection est faite, que je suis installé, je suis calé, c’est fini (…)

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