De Toulépleu, la commune que j’ai l’honneur de diriger depuis 2013, où je suis au milieu des parents et administrés depuis le 25 mars 2020, c’est avec une joie indicible et surtout avec fierté que j’ai suivi, au-delà d’autres pans de l’actualité nationale, la dernière réunion extraordinaire du Bureau Politique du PDCI-RDA tenue sur deux jours en 4 groupes de 100, les 4 et 5 juin derniers, dans le strict respect des mesures de protection contre COVID-19. Ma fierté est d’autant légitime qu’en tant que membre du Secrétariat Exécutif, BP et coordonnateur du Pdci Rda dans la zone Ouest montagneuse (Tonkpi, Guemon, Cavally), je ne pouvais rêver meilleure expression de la démocratie interne que ce que vient de démontrer le PDCI-RDA, sous la houlette éclairée du Président Henri Konan Bédié, président du Parti, et sur le doigté du Secrétaire Exécutif, Chef du Secrétariat Exécutif, Pr Maurice Kakou Guikahué. Au Président et au Secrétaire Exécutif et à tous les membres du Bureau Politique cooptés ou non, je voudrais rendre un hommage des plus appuyés pour avoir donné, comme le Président Bédié le disait, « un sens et une finalité à la tenue de notre prochaine convention d’investiture ; à savoir nous donner les moyens pour reconquérir effectivement, le pouvoir d’Etat en octobre prochain, avec le concours des partis membres de notre coalition (CDRP) et ceux de l’ensemble de l’opposition significative ». Aussi, je voudrais remercier le Président Henri Konan Bédié et le Secrétaire Exécutif, Pr Guikahué, pour m’avoir fait l’honneur de me sélectionner parmi les 400 membres du Bureau Politique à siéger à la réunion extraordinaire des 4 et 5 juin. Je n’ai malheureusement pu être à cet important rendez-vous de notre parti, parce que je suis depuis environ trois mois à Toulépleu, à la base, aux côtés des militants, de nos parents pour, avec eux, lutter contre la COVID-19 mais aussi encadrer les militants à réussir l’opération d’identification, et à partir de demain l’enrôlement sur la liste électorale 2020. Sans oublier les actions de rapprochement local entre le Pdci-Rda et le FPI. Bien évidemment, gérer également au quotidien ma commune. J’ai sillonné les villages, campements et hameaux pour non seulement leur transmettre les consignes du Gouvernement, mais aussi et surtout pour leur apporter soutien, aide et réconfort en ces périodes d’incertitudes difficiles et dans un contexte de pauvreté accentuée par l’indifférence totale des gouvernants. Le soutien au nom du Président Henri Konan Bédié et du PDCI-RDA que je leur apporte est très apprécié.
En ma qualité de membre du Secrétariat Exécutif, je partage totalement la vision et les propositions exprimées lors de cette importante réunion extraordinaire du Bureau Politique. En tant que militant, délégué départemental et coordonnateur de la zone Ouest-montagneux, j’adhère aux recommandations de ce Bureau Politique qui trace ainsi les sillons de la reconquête du pouvoir en dégageant les critères clairs de candidature pour l’investiture du Parti dans le cadre de la présidentielle d’octobre 2020 et en élaborant un calendrier précis de la tenue des conventions éclatées et de la convention nationale d’investiture du candidat du PDCI-RDA. Le parti fondé par Felix Houphouët-Boigny reste ainsi dans sa tradition de parti démocratique. Le Président Bédié reste ainsi dans sa logique de démocrate accompli et de dirigeant à l’écoute des aspirations des militants. Pour avoir côtoyé et travaillé avec le président Bédié depuis 20 ans, ma petite observation en tant que journaliste puis en tant que membre des instances du Parti, je peux me permettre de rappeler que le PDCI-RDA n’est pas à son premier appel à candidatures (et ce ne sera pas le dernier non plus). En 2000 à Treichville, ayant même perdu le pouvoir après le coup d’Etat militaire, le PDCI-RDA, pour se choisir son président au Congrès extraordinaire d’avril, a fait un appel à candidatures, et c’est par vote que le président Bédié a été choisi comme président du PDCI-RDA devant Lamine Fadika, Paul Akoto Yao… En 2002 à l’hôtel Ivoire, pour renouer avec l’ordre normal après le retour d’exil du président Bédié, le PDCI-RDA, à son Congrès, a fait un appel à candidatures et le président Bédié, alors candidat unique (quoiqu’au Secrétariat général, il y avait d’autres velléités qui n’ont pu se montrer au grand jour), a été élu président du Parti. Pour l’élection présidentielle qui était prévue (initialement) en 2005, c’est après un appel à candidatures que le président Bédié, au cours d’une convention tenue à Yamoussoukro, a été choisi comme candidat du PDCI-RDA, alors que l’on parlait de la candidature de Charles Konan Banny et autres. Cette élection de 2005 se tiendra finalement en octobre 2010. En octobre 2012 au Palais des Sports de Treichville, pour le renouvellement de la présidence et des instances du parti, lors du Congrès, le PDCI-RDA a encore fait un appel à candidatures et le président Bédié a été élu face à d’autres candidats tels Alphonse Djédjé Mady et Kouadio Konan Bertin. Pour la présidentielle de 2020, le PDCI-RDA, une fois encore, fait un appel à candidatures en vue de permettre aux militants de choisir en qui ils voient les chances de la victoire, face au RHDP d’Alassane Ouattara et de certains cadres partis du PDCI-RDA devenus aujourd’hui les plus grands pourfendeurs du parti. Le Parti est à la croisée des chemins et porte l’espoir de tous les Ivoiriens de renouer avec cette Côte d’Ivoire qui fait bon à vivre.
Fondu dans la masse rurale, j’ai pu toucher du doigt les réalités du vécu des populations sans ressources, j’ai partagé leur quotidien et j’ai appréhendé leurs désidérata et leurs souhaits. Du fin fond de Toulépleu, je sais aujourd’hui que les populations ont soif d’un changement de gouvernance, d’un retour aux valeurs qui ont fondé la Côte d’Ivoire d’Houphouët-Boigny à Henri Konan Bédié. Nos parents ont plus que jamais besoin de la paix, de la réconciliation vraie, de la cohésion nationale, de la justice impartiale, de la redistribution équitable des richesses et des fruits de la croissance. Bref, nos parents de la Côte d’Ivoire profonde ont besoin du Progrès pour tous et du Bonheur pour chacun. Toutes choses qu’incarne le Président Henri Konan Bédié. Nonobstant son âge qui, du reste, est aujourd’hui un atout, au vu de tout ce que font subir à la Côte d’Ivoire des mains novices, avides de gloire personnelle quel qu’en soit le prix, il est plus que jamais l’homme qui peut faire arrêter la machine RHDP. Il est comme le bouclier qui protège les Ivoiriens de la violente voracité de ceux qui malmènent le pays à leur guise. Au départ, quand on parlait du président Bédié, les gens brandissent son âge, mais l’expérience de ces derniers mois démontre qu’à 86 ans, M. Bédié est beaucoup plus lucide que beaucoup de ceux qui se disent jeunes. De fait, la nouvelle génération n’est pas dans l’âge, mais dans la façon de construire physiquement et moralement le pays. Je suis donc convaincu que les conventions éclatées sauront faire le choix pour donner au PDCI-RDA le candidat qu’il faut et qui permettra la victoire totale. Ce candidat ne peut être que le président Henri Konan Bédié qui, à lui seul, totalise l’expérience, la maitrise des dossiers du pays, la conduite des hommes, le savoir rassembler, la gestion sans complaisance, l’appel à toutes les compétences sans distinction de partis, de régions, de religion. N’est-ce pas que le président Bédié a été celui qui, le premier, a ouvert le gouvernement à l’opposition d’alors ? N’est-ce pas lui qui, aujourd’hui dans l’opposition, rassemble toutes les forces vives de la Nation pour une réconciliation vraie et pour obtenir des conditions d’une élection propre ? C’est ce Bédié qu’il faut ! Pour le reste, il faut tout simplement comprendre que tous les propagandistes qui manipulent mensonges et liasses de billets continuent d’escroquer politiquement, moralement et matériellement le président Alassane Ouattara, président du RHDP, en lui faisant croire, par exemple, que l’Ouest est RHDP. Pour qui connait cette région et l’implantation du PDCI-RDA et du FPI qui, du reste, viennent de se mettre dans une coalition, les efforts d’intoxication politique sont vains. Rendez-vous dans quelques mois, et l’on verra qui est qui et qui pèse quoi véritablement. A la présidentielle, aux législatives, aux sénatoriales et aux élections locales (municipales et régionales), il n’y aura pas match !
Denis KAH ZION