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L’année 2021 a été décrétée par les Nations Unies, année internationale pour l’élimination du travail des enfants, avec comme thème : «AGIR POUR L’ELIMINATION DU TRAVAIL DES ENFANTS». La Côte d’Ivoire a procédé ce mercredi au lancement de l’année internationale pour l’élimination du travail des enfants 2021.  « Cette thématique qui est un appel à l’action, nous invite à intensifier nos efforts pour atteindre l’objectif d’aboutir à un monde sans travail des enfants. En effet, la création en novembre 2011 du CNS et du CIM, ainsi qu’une implication active de tous les partenaires de la lutte contre le travail des enfants, ont permis d’engager des actions vigoureuses à travers la mise en œuvre de 3 plans d’actions successifs », a souligné Patricia Silvie Yao, représentant la Première dame, Dominique Ouattara, présidente du Comité national de surveillance (CNS).

Selon elle, ces plans ont permis de mener des actions dans les domaines de la sensibilisation, de la protection, de la répression et du suivi-évaluation.

Des résultats probants s’en sont suivis.

A titre d’exemple, elle a cité:

  • Selon les résultats des enquêtes par grappes à indicateurs multiples (MICS) de 2012 et de 2016, le taux national de prévalence du travail des enfants a baissé d’environ 8%, de 2012 à 2016. Passant de 39% en 2012 à 31% en 2016.
  • Dans les zones rurales, cette régression avoisine les 10%.
  • Dans le secteur de la cacaoculture, nos actions ont permis de stabiliser le phénomène du travail des enfants entre 2014 et 2019, comme en témoigne le Rapport d’enquête de NORC de l’Université de Chicago publié en 2020, sur l’évaluation des progrès accomplis en matière de réduction du travail des enfants.

En effet selon cette étude, le taux de travail des enfants dans les régions productrices de cacao, est resté stable malgré l’augmentation de la population et de la production de cacao dans notre Pays.

  • Par ailleurs, selon cette même enquête, les localités ayant bénéficié d’actions de remédiation dans les domaines de la santé, de l’éducation et

de la protection sociale, ont vu leur taux de travail des enfants baissé significativement. 

  • Concernant la scolarisation des enfants, ladite enquête, révèle une hausse du taux de scolarisation de 14% dans la zone cacaoyère.

En effet, de 71% en 2014 ce taux est passé à 85% en 2019, grâce à l’augmentation du nombre d’infrastructures scolaires réalisées par le Gouvernement et ses partenaires ainsi qu’aux campagnes de sensibilisation menées dans ce sens. 

  • Pour ce qui est du volet répression, Grâce au plaidoyer de la Première Dame, Présidente du CNS, auprès du Gouvernement, nous avons pu mettre en service, 6 antennes départementales de police pour intensifier les actions de surveillance et de répression à l’intérieur du Pays. Ces dernières ont réalisé des opérations d’envergure qui ont permis l’arrestation de plus de 300 trafiquants, dont certains ont été condamnés à des peines d’emprisonnement fermes.     C’est pourquoi elle a salué ces avancées qui nous donnent des raisons de croire qu’il est possible d’éradiquer le phénomène du travail des enfants, si nous intensifions nos efforts. « Même s’il reste encore 790 000 enfants astreints au travail dans notre Pays », a relativisé la représentante de la Première dame.                                                                                                                                                                                                     La Rédaction
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