Ce 11 septembre 2025, Pascal Affi N’Guessan a tenu une conférence de presse au siège du Front populaire ivoirien (FPI) à Abidjan, où il a dénoncé vivement le rejet de sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2025. Il a affirmé que cette décision était une manœuvre politique visant à l’écarter, arguant que ce rejet serait dû à son rapprochement avec le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) et Laurent Gbagbo. Affi N’Guessan a également accusé le parti au pouvoir, le RHDP, d’être à l’origine de cette exclusion et a appelé à la mobilisation de l’opposition et des Ivoiriens pour défendre la démocratie et l’alternance politique dans le pays.
Il a insisté sur le fait que le rejet de sa candidature ne repose pas sur un manque de parrainages valides, mais sur des raisons politiques. Pour lui, la décision du Conseil constitutionnel n’est pas justifiée par un manque de parrainages, parce que selon lui son parti est implanté partout et aurait pu atteindre les seuils requis.
Il a qualifié la situation politique de grave et a lancé un appel à l’unité et à la mobilisation générale de l’opposition pour contrecarrer ce qu’il a qualifié de 4ème mandat du président Alassane Ouattara.
Le 8 septembre 2025, le Conseil constitutionnel annonçait que pour l’élection présidentielle d’octobre 2025, Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), n’était pas qualifié. Sa candidature a été rejetée en raison d’un déficit de parrainages. De même, les candidatures de l’ancien président Laurent Gbagbo et du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Tidjane Thiam, ont été jugées irrecevables. Ce sont cinq candidats qui ont été retenus pour participer au scrutin, dont le président sortant Alassane Ouattara et l’ancienne première dame Simone Éhivet Gbagbo.
Stéphane Badobré