Coulibaly Brahima est une figure clé du développement de Ponvogo, village situé près de Korhogo au nord de la Côte d’Ivoire. A la tête de la Mutuelle de développement de Ponvogo (Muwodep), entouré d’une puissante équipe surtout dynamique d’autres fils du village, il est en train de transformer Ponvogo de campement en véritable village. Et bien plus en une ville.
Les principales actions menées par ces joyeux pour le développement local portent sur tous les aspects de la vie moderne: électrification, eau potable, éducation, santé… Désormais à Povongo, l’électricité n’est plus un luxe. Il y a désormais plus de poteaux électriques que de maisons. Le tout puissant Directeur de la Communication de Madame Dominique Ouattara, la Première Dame fait jouer ses relations personnelles pour la cause de Ponvogo. Il ne vit, ne respire que pour Ponvogo, son village natal.
A preuve, il a réussi à faire aboutir un projet d’adduction d’eau potable en construisant un château d’eau. Que dire du centre de santé qu’il a construit et qui porte le nom de sa défunte maman, Tchépé, un projet soutenu financièrement par le regretté Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly.
On peut aisément énumérer, comme hauts faits d’arme du « Général Froufrou » comme l’appellent certains de ses intimes, l’amélioration des infrastructures éducatives avec la construction de plusieurs classes pour l’école primaire. Tout comme l’organisation annuelle du Festi-Ponvogo, un festival des arts et de la culture sénoufo qui valorise le patrimoine culturel local, l’autonomisation de la femme et le développement agricole. Ce festival attire plusieurs milliers de participants et met en lumière les valeurs de cohésion sociale, de fraternité et de développement communautaire.
Coulibaly Brahima agit donc comme un moteur du développement socio-culturel, économique et infrastructurel de Ponvogo, tout en mobilisant les acteurs politiques et culturels pour soutenir cette dynamique locale.
Brahima Coulibaly contribue grandement à la valorisation et à la promotion de la culture sénoufo à Ponvogo notamment à travers l’organisation annuelle du Festi-Ponvogo, un festival des arts et de la culture sénoufo qu’il dirige comme commissaire général. Ce festival célèbre la richesse du patrimoine culturel sénoufo, mettant en avant des éléments traditionnels comme les rituels d’adoration des génies dans le bois sacré et les eaux sacrées, le culte aux génies, les contes et les danses traditionnelles, illustrant la fusion harmonieuse entre tradition et modernité.
Sous sa direction, le festival a aussi élargi sa portée en incluant la dimension spirituelle, la cohésion interreligieuse avec des prières œcuméniques, ainsi que la promotion de l’autonomisation des femmes, avec un accent sur leur rôle dans le développement agricole local. Plus de 10 000 participants venant de plusieurs villages alliés prennent part à cet événement culturel.
Brahima Coulibaly s’appuie sur la Fondation Tchépé et la Mutuelle de développement de Ponvogo pour mobiliser la population et les cadres autour de la sauvegarde et la transmission de cette culture pluriséculaire sénoufo.
Il a aussi engagé Ponvogo comme un village symbole de la culture sénoufo, attirant des personnalités culturelles, gouvernementales, économiques et sportives nationales pour soutenir cette dynamique.
Son engagement va également au-delà du festival, en promouvant la culture locale par des infrastructures comme la radio Tchépé FM et en étant un initié respecté au Poro, rite traditionnel sénoufo, incarnant ainsi la continuité des traditions à Ponvogo.
En plus de l’organisation du Festi-Ponvogo, Brahima Coulibaly soutient la culture sénoufo par plusieurs autres actions concrètes :
Il préside la Fondation Tchépé, qui collabore avec la Mutuelle de développement de Ponvogo pour mobiliser cadres et populations autour d’activités et infrastructures communautaires valorisant la culture sénoufo.
Sous son impulsion, des rituels traditionnels d’adoration des génies dans le bois sacré et les eaux sacrées, ainsi que des veillées spirituelles, sont organisés pour renforcer la dimension sacrée et cohésive du festival et de la culture locale.
Il a instauré l’école du balafon à Ponvogo, où balafonistes traditionnels et étudiants de l’Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle (Insaac) partagent leur savoir-faire, créant ainsi un dialogue entre patrimoine traditionnel et modernité.
Il favorise la sensibilisation des jeunes et des femmes sur des thématiques sociales importantes comme la santé menstruelle et la lutte contre la drogue grâce à des activités éducatives menées avec des ONG.
Son engagement inclut aussi la valorisation du rôle des femmes dans le développement local, en soutenant des initiatives agricoles et sociales portées par les femmes sénoufo.
La tête dans le modernisme et les pieds dans la tradition, il agit comme un initié respecté au sein du rite traditionnel du Poro, incarnant la continuité et le respect des traditions ancestrales.
Ces actions combinées illustrent l’engagement de Brahima Coulibaly à défendre, transmettre et moderniser la culture sénoufo tout en inscrivant ses valeurs dans le développement socioculturel de Ponvogo.
Stéphane Badobré