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L’ancien président de Côte d’Ivoire et l’ex-leader des Jeunes patriotes ont été tous deux acquittés le 15 janvier de crimes contre l’humanité commis lors des violences post-électorales de 2010-2011. Mais ils ne sont pas libres pour autant : au lendemain de leur jugement, la procureur Fatou Bensouda a fait appel pour demander leur maintien en détention. Ce mardi 29 janvier, les avocats de la défense ont rendu leur mémoire : ils réclament la libération immédiate de leurs clients.

Dans ce document, la défense rappelle que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont été acquittés de crimes contre l’humanité, le 15 janvier dernier. Ce jugement en fait des hommes libres, qui ont le droit de se déplacer, poursuit la défense. Il faut des « circonstances exceptionnelles » pour restreindre leur liberté. Or ces conditions ne sont pas réunies, insiste la défense.

D’abord parce que cela reviendrait à violer les principes établis par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme.

Ensuite, parce que le procureur évoque un « risque de fuite » en ne s’appuyant que sur des hypothèses, sans jamais fournir d’éléments concrets, souligne la défense.

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