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La presse ivoirienne s’intéresse aux sujets brûlants de l’heure, notamment la perquisition effectuée par la police au domicile de Jacques Ehouo (maire PDCI du Plateau), la rencontre Bédié-Affi à Daoukro et la liberté provisoire demandée par les avocats de Gbagbo et Blé Goudé, détenus à la Haye.

La police ivoirienne est aux trousses de Jacques Ehouo, candidat du PDCI déclaré élu par la commission électorale indépendante (CEI), à l’issue des élections municipales du 13 octobre 2018, dans la commune du Plateau. Ce sujet est traité par la plupart des médias ivoiriens.

Le confrère L’inter, quotidien indépendant, dans sa livraison du jour titre : « Affaire mairie du Plateau, des enquêteurs au domicile d’Ehouo Jacques, hier ». L’inter nous apprend que « le feuilleton Jacques Ehouo du nom du potentiel maire de la commune du Plateau a connu un nouvel épisode, mercredi 9 janvier 2019. » et que selon les informations, « des agents de la police économique se sont rendus au domicile du concerné, à Cocody les 2 Plateaux, où ils ont procédé à une perquisition et ont laissé une convocation destinée à Jacques Ehouo, absent. » L’Inter ajoute que « l’élu est censé se présenter à la police dès réception de la convocation. »

Concernant le même dossier, Soir Info titre : « Ehouo Jacques : la police passe à la vitesse supérieure, le porte-parole du gouvernement en difficulté, hier ». Dans sa livraison, le confrère revient sur la descente des forces de l’ordre au domicile du concerné et met en lumière la « difficulté » du gouvernement sur ce dossier. « C’est un Sidiki Tiemoko Touré, visiblement embêté, et qui butait sur les mots, qui a répondu aux préoccupations des journalistes, à l’issue du premier conseil des ministres de l’année 2019, hier mercredi 9 janvier, à la salle Mosaïque du palais présidentiel, au Plateau, sur la délégation spéciale et la situation dans les communes du Plateau et de Grand Bassam. Dès la première question sur le sujet, le porte-parole du gouvernement s’est gratté les sourcils au-dessus de son œil gauche, avant de répondre : ‘’écoutez, la mise sous tutelle, ce n’est pas une mesure exceptionnelle »

Bédié et Affi préparent la plateforme de l’opposition, en attendant un éventuel acquittement de Gbagbo et Blé Goudé

Autre actualité qui cristallise l’attention de la presse ivoirienne, la rencontre Affi-Bédié à Daoukro. Sur ce sujet, Notre Voie barre à sa Une : « Rencontre Affi-Bédié à Daoukro hier, la plate-forme se précise davantage » Dans sa livraison du jour, le confrère proche du Front populaire ivoirien (FPI) nous informe que le président de ce parti, « Pascal Affi N’guessan, a annoncé hier à Daoukro, au terme d’un entretien avec le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA), Henri Konan Bédié, que la plateforme de l’opposition pour exiger des conditions d’élections transparentes et crédibles en 2020 sera mise en place à la fin de ce mois de janvier 2019 ».

Un troisième sujet est traité par la majorité des médias ivoiriens. Il s’agit de la demande de la mise en liberté provisoire introduite par les avocats de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Le Quotidien d’Abidjan a annoncé déjà que « Une bonne nouvelle attend Gbagbo et Blé Goudé le 15 janvier ». Dans sa livraison, le confrère proche de l’opposition nous informe que « la décision tant attendue par les démocrates du monde entier en général et en particulier par les Ivoiriens, dans le procès de la recolonisation, à savoir l’acquittement du président Laurent Gbagbo et de son dernier ministre de la Jeunesse, sera rendue le 15 janvier prochain. Cette annonce a été faite par l’Italien Jacob Cuno Tarfusser, le juge-président de la Chambre I de la CPI. ». Le Quotidien d’Abidjan indique que selon le communiqué, « il s’agira pour les trois juges de la Chambre I de se prononcer sur la requête d’acquittement à eux adressée par les deux équipes de la défense »

Pour sa part, Le nouveau Courrier d’Abidjan titre. « Cour pénale internationale, une avocate de la CPI parle de l’acquittement de Gbagbo : ‘’C’est imminent’’ ». Il s’agit des confidences de Samia Maktouf, avocate inscrite aux barreaux de Paris et de Tunis, et conseil près la Cour pénale internationale, faites au confrère Jeune Afrique.

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