Le Royaume du Maroc se dote d’une nouvelle fête nationale. Dorénavant, le 31 octobre de chaque année sera désormais célébré comme « Aid Al Wahda » (Fête de l’Unité). Cette décision Royale revêt une portée historique particulière pour le pays, puisqu’il s’agit de la première fête nationale instituée depuis celle de la récupération d’Oued Eddahab en 1979, et marque ainsi la première célébration nationale proclamée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste depuis Son avènement.
Cette institution s’inscrit dans une démarche distincte de l’officialisation du Nouvel An amazigh, qui avait pour objet de reconnaître une tradition festive pluriséculaire profondément ancrée dans l’identité marocaine. La Fête de l’Unité, quant à elle, intervient à la lumière du nouveau tournant dans la question du Sahara et vient consacrer la notion d’un « Maroc indivisible » – indivisible dans son territoire comme dans la communauté de destin de sa Nation.
À travers cette décision, se dessine la vision d’un Royaume riche de ses différences mais uni et indivisible : diversité des affluents religieux, pluralité des cultures, variété des milieux sociaux. Autant de singularités qui, loin de diviser, nourrissent la force de la nation marocaine et contribuent à son rayonnement.
Parallèlement à cette création, le protocole des discours royaux évolue vers une rationalisation notable. Désormais, le Souverain s’exprimera officiellement lors de deux occasions annuelles : la fête du Trône et l’ouverture du Parlement. Cette clarification n’affecte cependant pas la prérogative Royale de s’adresser à la Nation à tout moment jugé opportun.
Enfin, concernant les commémorations à venir, il a été confirmé que les festivités du cinquantenaire de la Marche Verte seront maintenues selon le programme établi, bien qu’aucun discours Royal ne soit prévu spécifiquement pour cette occasion.
MAP
































