Face à Israël, l’Iran semble être passé de la phase de patience stratégique à celle de dissuasion mobile selon les commentateurs. Ce qui signifie une réponse à chaque frappe israélienne et une disposition à des affrontements ouverts dans les airs comme en Mer.
Jusqu’à présent ces deux pays s’étaient affrontés par proxy interposés.
Cette fois, la confrontation directe semble inévitable.
Israël est un tout petit pays de 20.770 km2 sans aucune profondeur stratégique donc avec une population de 10 millions d’habitants.
L’Iran fait 1.600.000 km2 et compte 80 millions d’habitants.
C’est un peu le petit Rwanda contre la RDC.
Sauf que ici, l’Iran figure dans le Top 10 des pays en matière d’avancées technologiques et se classe parmi les 40 plus grandes économies mondiales en termes de PIB malgré 46 ans de sanctions économiques et financières des États Unis et leurs alliés.
Son PIB est de 401 milliards de dollars pour la période comptable 2024/2025.
Israël qui dénie à l’Iran la possibilité de détenir l’arme nucléaire (ce qui d’ailleurs ne figure pas dans la doctrine de défense de la République Islamique), détient quelques 800 ogives nucléaires et n’est signataire d’aucun protocole de non prolifération nucléaire à la différence de l’Iran qui est est non seulement signature du TNP de 1968 mais aussi de tous ses protocoles additionnels.
Concernant cette confrontation actuelle, la nuit dernière, le maire de la ville israélienne de Tzvika Brot a affirmé que plus de 75 structures ont été endommagées lors de l’attaque de missiles Iraniens.
La riposte iranienne a causé à ce jour la mort de 70 israéliens et blessé 1200 personnes selon une comptabilité des journaux. Les Iraniens eux enregistrent un peu plus de 2000 victimes.
Prof. Moritié