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Des individus qui se croient trop intelligents en utilisant une unité de mesure personnelle, s’arrogent en se fondant sur leurs propres hantises, le droit d’imposer aux autres l’ordre du jour des délibérations de leurs pensées.

Pour ces hussards de combats ou guerres d’arrière-garde pour l’établissement sans délai et contre toute logique des États-Unis d’Afrique (rien que ça), personne au seul motif qu’il est Africain n’a le droit de réfléchir à autre chose en dehors de déblatérer sans trêve des accusations et récriminations contre les responsables de tous les malheurs de l’Afrique et des Africains vivant aussi bien sur Terre que sur Mars.

Pour ces objecteurs auto-désignés de la bonne conscience de l’Afrique, pas de répartition des rôles et des responsabilités : Tout le monde doit être confiné à pleurer toutes les larmes de son corps autour du cercueil sans être autorisé à voir ailleurs comment fonctionnent les choses afin de s’en inspirer pour éviter le pire ou pour faire succomber le malheur sur le continent.

Ces gens qui n’ont même pas la pudeur des contradictions entre leurs précaunisations et leur propre posture, préfèrent le confort du territoire du « Diable » à celui de leur propre pays pour lancer leurs fatwas.

Fabricants de l’imposture et imposteurs, ils sont dans la délation instinctive, la production de solutions simplistes et souvent absurdes et surtout dans des procès d’intention contre ceux qui essaient de faire comprendre aux Africains le fonctionnement du monde dans sa globalité afin de leur permettre de se faire leurs propres opinions sur les modalités idoines de leur participation aux évolutions en cours afin d’en tirer le meilleur profit pour le continent.

On n’a donc pas le droit de vouloir conformer et cantonner l’esprit des Africains aux seules récriminations contre les autres, sans leur donner l’ouverture d’esprit et les connaissances nécessaires pour positionner leurs pays et leur continent au sein de ce monde qui n’est plus un village, mais une maison commune.

C’est la vocation et le sacerdoce des enseignements de l’Histoire et notamment de l’Histoire des Relations Internationales auxquels des gens comme moi sont corps et idées dévoués.

Dès lors, ceux qui pensent que l’Afrique et même leur fameux « États-Unis d’Afrique » va se construire uniquement en réduisant tout l’enjeu des délibérations de l’esprit des Africains aux condamnations et récriminations, doivent répondre à cette interrogation : « Après avoir dénoncé et condamné les autres comme les seuls responsables de tous nos malheurs, c’est quand l’Afrique va où ? « 

Ko : « Ne partage avec moi désormais que des textes qui montrent l’état désastreux dans lequel se trouve l’Afrique. »

Sertal Ma Ni Rek ! Et quoi encore !

Quitte la France où tu t’es toi-même déféré pour revenir en Centrafrique vivre et prendre la mesure du « désastre » qui est ton fonds de commerce intellectuel. Pourquoi c’est moi qui devrait le faire à ta place ?

Comme on le dit chez nous « on n’a qu’à se respecter hein ».

Prof. Moritié

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