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Les grands noms du parti démocrate se sont succédés pour appeler les Américains à voter Joe Biden, et surtout à défaire Donald Trump, le 3 novembre prochain.

 

Aux États-Unis, troisième étape, mercredi 19 août, de la convention démocrate qui verra jeudi soir Joe Biden accepter l’investiture de son parti pour affronter Donald Trump dans moins de trois mois. Une convention virtuelle à cause de l’épidémie de coronavirus où les figures démocrates se succèdent en vidéo.

Hillary Clinton, battue par Donald Trump en 2016 rappelle que le 3 novembre prochain chaque vote comptera. « N’oubliez pas, dit elle, Joe (Biden) et Kamala (Harris) peuvent l’emporter de 3 millions de voix, mais quand même perdre l’élection, j’en sais quelque chose. » Puis le défilé des ténors démocrates se poursuit, Nancy Pelosi, Elizabeth Warren et Barack Obama. Jamais on n’a entendu l’ex-président critiquer aussi violemment son successeur à la Maison Blanche. « Donald Trump n’a pas embrassé la fonction de président, car il en est incapable », assène-t-il à l’écran.

Kamala Harris investie vice-présidente

Enfin, la colistière que Joe Biden a choisie, la sénatrice de Californie Kamala Harris, apparaît. À 55 ans, cette fille d’immigrés venus d’Inde et de Jamaïque aspire à devenir la première femme vice-présidente des États-Unis et dit penser à sa mère. « Elle est arrivée d’Inde à l’âge de 19 ans, elle nous a élevées et appris à être fières d’être des femmes noires et fortes. Et elle a nous appris à être fières de cette culture indienne », confie-t-elle. « Elle n’aurait sans doute jamais imaginé que je me trouverai un jour devant vous à prononcer ces mots : ‘j’accepte la nomination pour être candidate à la vice-présidence des États-Unis' ». Des mots puissants, prononcés devant une salle vide, les applaudissements sont ceux de militants démocrates réunis sur un écran en visioconférence. Jeudi soir, au tour de Joe Biden de formellement accepter sa nomination.

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