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Facebook aurait payé une agence pour ternir l’image de TikTok dans la presse. Le «Washington Post» raconte comment l’entreprise de Mark Zuckerberg a cherché à relayer des histoires négatives sur son rival chinois dans des journaux locaux américains. «Le rêve, ce serait de voir publiés des articles avec des titres du genre “Des danses aux dangers: comment TikTok est devenue le réseau social le plus nocif pour les enfants”.» C’est ainsi que l’un des employés de l’agence Targeted Victory a présenté sa mission pour Meta, maison mère de Facebook, WhatsApp et Instagram, selon des e-mails internes obtenus par le Washington Post. Le quotidien américain raconte, mercredi 30 mars, comment l’entreprise de Mark Zuckerberg a payé cette PME proche des républicains pour faire émerger dans la presse régionale aux Etats-Unis des contenus critiques sur son rival chinois, TikTok.

Concrètement, raconte le quotidien, les relais de Targeted Victory dans les Etats américains étaient incités à repérer des «mauvaises vidéos TikTok» et des histoires négatives sur le réseau social, notamment rassemblées dans un document interne, avant de contacter la presse locale pour tenter de les faire mentionner. L’agence a ainsi cherché à obtenir des articles sur les «devious licks», une série de vidéos d’élèves dégradant du matériel dans des toilettes des collèges et lycées, ou sur le «slap a teacher challenge», un défi censé pousser les élèves à «gifler» un enseignant. Dans les deux cas, les tendances étaient aussi visibles sur Facebook, note le journal.

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