Ouverture ce lundi 20 février 2023, au Sofitel hôtel Ivoire, à Abidjan du 21ème congrès international et exposition de l’Association Africaine de l’Eau couplé avec la 7ème conférence internationale sur la gestion des boues et vidanges.
Cette rencontre internationale placée sous le haut patronage du Premier ministre Patrick Achi et qui durera jusqu’au 23 février 2023 se tient autour du thème: «Agir pour une gestion durable des ressources et un accès pour tous à l’eau et à l’assainissement en Afrique».
Le chef du gouvernement a indiqué que le défi de l’eau et de l’assainissement est central. « Les défis demeurent immenses, les attentes de nos populations légitimes, nous continuerons nos efforts, nous accélérerons nos actions, nous serons au rendez-vous
de 2030 et de l’Eau pour tous », a souligné le Premier ministre.
de 2030 et de l’Eau pour tous », a souligné le Premier ministre.
«Agir pour une gestion durable des ressources et un accès pour tous à l’eau et à l’assainissement», c’est le thème de ce Congrès. Selon Patrick Achi, c’est une bataille plus que jamais d’actualité. C’est pourquoi les Etats africains n’ont d’autre choix que de réussir. Il s’est donc arrêté un moment sur la réalité des chiffres qui concernent l’Afrique. « Entre 2000 et 2020, la population de l’Afrique est passée de 800 millions à 1,3 milliard de personnes. Au cours de cette période, 500 millions de personnes ont eu accès à l’eau potable et 290 millions à des services d’assainissement. Dans le même temps, près de 420 millions d’Africains
manquent encore d’un service d’eau potable de base aujourd’hui, soit 1 habitant sur 3 et 780 millions de services d’assainissement, soit plus d’1 sur 2.
Ce qui provoque aussi en Afrique subsaharienne, la mort de 500 enfants de moins de 5 ans par jour – oui 500 ! – à cause de maladies diarrhéiques liées au manque d’eau et d’hygiène.
En 2050, l’Afrique aura plus de 2 milliards d’habitants. C’est un bond unique dans l’histoire humaine : plus de 90 % en 30 ans ! En 2050, le réchauffement climatique va, quant à lui, multiplier la fréquence des dérèglements : sécheresses, inondations, tempêtes », a dépeint le chef du gouvernement ivoirien.
manquent encore d’un service d’eau potable de base aujourd’hui, soit 1 habitant sur 3 et 780 millions de services d’assainissement, soit plus d’1 sur 2.
Ce qui provoque aussi en Afrique subsaharienne, la mort de 500 enfants de moins de 5 ans par jour – oui 500 ! – à cause de maladies diarrhéiques liées au manque d’eau et d’hygiène.
En 2050, l’Afrique aura plus de 2 milliards d’habitants. C’est un bond unique dans l’histoire humaine : plus de 90 % en 30 ans ! En 2050, le réchauffement climatique va, quant à lui, multiplier la fréquence des dérèglements : sécheresses, inondations, tempêtes », a dépeint le chef du gouvernement ivoirien.
La Côte d’Ivoire qui accueille l’événement est sur le bon chemin, avec un taux d’accès à l’eau potable de plus 80% en zone urbaine et de plus de 70% en zone rurale.
Les besoins de l’ensemble des Ivoiriens à l’horizon 2030, aussi bien en milieu urbain qu’en zone rurale vont être couverts et qu’à l’horizon 2030, ce sont plus de 5 milliards de dollars qui vont être investis pour atteindre l’accès universel à l’eau potable.
Patrick Achi a ajouté que cet investissement permettra de pérenniser les ressources en eau à partir des fleuves des grandes villes et des eaux souterraines. Sont également prévus l’utilisation de l’énergie solaire pour densifier les systèmes d’alimentation des villages et l’assainissement avec l’accélération du nombre de stations de traitement des eaux usées à Abidjan. Le réseau de collecte des eaux usées sera étendu à l’intérieur du pays, particulièrement Bouaké, San Pedro, Gagnoa et Korhogo.
»Nous continuerons nos efforts, nous accélérerons nos actions. Nous serons au rendez-vous de 2030 et de l’Eau pour tous », a-t-il assuré.
Stéphane Badobré
