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Du nouveau dans l’affaire de l’enregistrement sonore qui vaut à l’ancien président de l’Assemblée nationale d’être accusé d’atteinte à la sûreté de l’État. Selon le confrère jeune Afrique, le conseil de Guillaume Soro composé d’Affousiata Bamba-Lamine, Charles Consigny, Robin Binsard et Emmanuel Daoud, qui a déposé plainte en France contre le procureur de la République de Côte d’Ivoire, l’auteur ne serait pas le président du groupe Pefaco, Francis Perez, mais Akim Laacher, lobbyiste franco-algérien de 27 ans.

Ces derniers expliquent dans leur plainte que «la voix identifiée est celle d’Akim Laacher».  Ce Franco-Algérien qui avait rencontré l’ancien Premier ministre en 2017 à Paris, serait donc l’auteur de cet enregistrement jugé «illicite». Ils ne précisent pas si la conversation a eu lieu en France ou en Côte d’Ivoire. Jeune de révéler que plusieurs conversations auraient été enregistrées par le jeune lobbyiste : certaines en France, d’autres en Côte d’Ivoire, notamment à Krinjabo (à l’est d’Abidjan), au début de 2018.

Ce changement de version de la part du camp Soro a de quoi surprendre. «Il y a eu une confusion entre les enregistrements, on a confondu l’un pour l’autre. La voix n’était pas bien audible», tente-t-on d’expliquer dans son entourage.

Quid de Perez et Bazin ? Ils auraient eux aussi réalisés « d’autres enregistrements illégaux », expliquent les avocats dans leur plainte. L’un d’entre eux aurait eu lieu à l’hôtel Napoléon dans le 8e arrondissement de Paris.

Vital Marc-Aurel

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